C'est sur le parking VTT situé sur la D46a que le rendez-vous était donné aux 27 randonneurs présents pour suivre le parcours de la course pédestre "la Ronde des Mineurs" ramené à 14 km afin d'éviter la partie goudronnée.

Parallèle à la départementale, on pouvait apercevoir le gros tuyau vert qui amène les déchets d'alumine de Gardanne à la fosse marine de Cassis.

Alternance de sentiers rocailleux et des pistes au milieu de chênes verts où parfois le groupe s'allonge mais chacun, chacune se retrouve aussitôt pour reprendre la discussion entamée. Cette randonnée dans le paysage minier ne présente aucune difficulté si ce n'est la distance proposée.

Bientôt le sol se couvre de poussière noire à l'approche du puits Béthune. Nous sommes sur le circuit des mines signalé par de petits panneaux avec un trait noir sur fond blanc. A proximité de l'exutoire de grisou protégé d'un grillage par le BRGM chargé de la protection des sites en fin d'exploitation et où des lilas odorants égayent le paysage, nous découvrons les ruines de l'ancien village minier des Thubet qui comportait 12 maisons pour 162 habitants. La majorité des mineurs, de petite taille, venait d'Italie et était aidé d'enfants pour remonter le charbon dans les galeries.

Le circuit passe ensuite dans une zone beaucoup plus méditerranéenne et ensoleillée où les cistes dominent avec leurs grandes fleurs rose violacé nous laissant néanmoins découvrir à l'horizon, le mont Julien puis la chaine de l'Etoile jusqu'à la Ste Baume.

Foncé en 1820, le puits Dubreuil qui apparait au bout de la côte, dans la forêt, permet de nouveau un regroupement avant de repartir vers le puits Saint Pierre tout proche. Les plaques descriptives de chaque puits indiquent que les descenderies sont obstruées par une dalle de bétonnée.

Nous poursuivons notre circuit dans la forêt de Gréasque et la multitude de sentiers et de pistes qui la traversent nous interpellent sur l'obligation d'avoir une carte et un gps sur soi pour ne pas s'y perdre ! Les conifères qui ont fait l'objet de coupes sont empilés dans une zone découverte, en attente d'enlèvement, masquant la vue sur la Sainte-Victoire. Mais quid, s'il y avait un incendie ?

Peu après avoir contourné le panneau directionnel du CG13, une ruine en bordure du chemin nous annonce le puits Prosper (Yop la Boum ! qui n'y a pas pensé un instant !) avec ses ruines attenantes, le lieu idéal pour pique-niquer avec la tradition arrosée qu'on connait bien. Un peu plus loin, le puits Bonaventure dont la cheminée domine la forêt, rassemblait les randonneurs autour de son bassin avant de remonter la longue piste vers la voie romaine.

De très légères gouttes de pluie semblaient alors perturber quelques uns de nos randonneurs à la recherche de raccourcis bien que les plus fatiguées du moment suivaient sans contrainte mais avec motivation, les animateurs référents de la randonnée !

Le retour aux voitures à partir de Gréasque se faisait par la voie verte, ancienne voie ferrée, le long du grand Vallat, en passant devant le Tombereau et les différents gués, complétement à sec !

Une immersion dans l'histoire du pays minier avec les vestiges laissés par les mineurs et un parcours nature qui a ravi nos randonneurs sur 14 km et 260 m de dénivelé cumulé.

Merci à tous pour votre bonne humeur et la convivialité qui en découle.

Christian G.

Animateurs : Simone et Christian G.

Photos : Raymonde C., Christian G.

Ce jeudi 20 avril, une belle journée s’annonce.

Au programme il est noté la Fenêtre du Brigou, curiosité géologique. Aussi les randonneurs souhaitent la découvrir.

Nous partons du village de Gémenos où nous attendent de nombreux escaliers avant d’atteindre le Massif du Mont Cruvelier. Nous avons une vue superbe sur le Gour de Brest. 

Nous ne prendrons pas la piste mais un sentier qui s’enfonce dans un sous- bois de pins d’Alep et de chênes kermès.

Nous progressons sur ce sentier caillouteux.

Plus loin entre 2 pistes, un sentier s’enfonce dans la forêt qui arrive au Mont Cruvelier.

Nous ne pouvons pas le prendre, un panneau nous indique qu’il est interdit car débroussaillages, risque de projectiles, alors sécurité oblige il nous reste à poursuivre la piste.

Nous n’irons donc pas jusqu’au Mont Cruvelier, cependant nous monterons au  sommet du Brigou qui nous offre lui aussi une vue insaisissable !

Après un aller retour, nous reprenons notre itinéraire pour découvrir cette fameuse fenêtre, un pieu nous montre la sente qui nous y conduit.

Le passage étant étroit, nous formerons deux groupes pour y accéder, la prudence est de rigueur !

Il nous faut penser à la pause déjeuner, un petit sentier discret nous y conduit, le Jas du Brigou récemment restauré.

Après ce moment de détente, nous filons vers le sentier du blé. Les habitants de Cuges-les-Pins, n’ayant pas de cours d’eau et donc pas de moulin, l’empruntaient pour aller moudre leur blé au moulin de Saint-Pons. La présence du Fauge a donc permis le développement des activités liées à la force motrice de l'eau.

On peut apercevoir les prés et l’abbaye cistercienne dans un écrin de verdure puis la descente se termine à la cascade du Moulin. Nous sommes dans la vallée de Saint-Pons.

Un petit détour s’impose pour visiter les lieux de l’Abbaye, sa source, un dépaysement total.

Nous prolongeons notre pause, il y fait bon, nous voulons prolonger ce moment privilégié.

Nous reprenons notre chemin et au bout du parking, un sentier au dessus de la route se présente, tout ceci pour notre plaisir. Puis nous prenons la D2 pour gagner le centre du village, on passe devant la coopérative, l’ancien lavoir aujourd’hui lieu d’expositions, puis rue de la République, la place Clémenceau où nous décidons de boire un verre pour terminer notre journée.

Décidément, nous n’avons pas envie de rentrer !

Mais nous remettrons ça une autre fois.

Ce fut une très bonne et belle journée!

Merci à tous

Bernadette R.

Animatrices : Bernadette R., Josette D., Josiane S.

Photos : Raymonde C.

Une randonnée "1G" de 12 km et 150 m de dénivelé conduite par Gérard C. et Laure S.  dans le pays d'Aix-en-Provence, autour d'Eguilles.

Après avoir quitté le petit village d'Eguilles, le groupe composé d'une quinzaine de participants  de l'AMFRA s'élançait sur le GR 69 pour atteindre bientôt Trafiguières. A la croisée d'une piste, la présence de deux bories assez bien conservées, attisait la curiosité de nos randonneurs.

Comment ne pas rester contemplatif devant ces ouvrages construits par empilement de pierres depuis des années par des bergers !

Passé la Plaine de Richard St Martin, le groupe longeait ensuite la ligne de chemin de fer pour emprunter le GR 653A et revenir enfin vers le village d'Eguilles.

Pour le groupe, Christian G.

Photos : Christiane F.

Nous étions 16 pour partir à l’assaut des 2 géants marseillais. Le mistral peuchère, il nous en faut un peu plus pour nous effrayer.

Cette fois, la liste des inscrits correspondait aux randonneurs présents, ouf on peut partir, en avance sur le timing. Depuis les fours à chaux, nous empruntons le vallon de la Barasse ce qui nous permet de nous échauffer un peu, car la montée jusqu’au début du vallon de Luinant étire bien les mollets . Heureusement, nous avons le vent dans le dos et le reste du vallon s’effectuera tranquillement, ce qui nous permet d’admirer ce coin très sauvage à quelques encablures de la 2eme ville de France. Les falaises blanches, les fleurs de la garrigue, tel que les cistes cotonneux, les iris nains, les euphorbes, ……. et bien sur thym et romarin, simplement la garrigue au printemps.

Nous arrivons tranquillement vers le haut du vallon et avant de prendre la direction du col Boucar, nous savourons une petite pause, et nous en profitons pour parler de nos ressemblances avec des actrices et acteurs de cinéma, mais je ne rapporterai pas les propos tenus à ce moment là, cela pourrait devenir gênant.

Enfin, nous repartons en direction du col avec ces 200m de montée rectiligne, heureusement la fin de la montée s’aplanit et nous atteignons le col sans problème avec l’aide du vent. Quelle vue depuis le sommet de Marseilleveyre, jusqu’au Cap Sicié, avec Cassis, la Baie de la Ciotat….. Mais , bon dieu quel vent !!!!! Vite, tous nous remettons les coupes vent, nous prenons une photo de groupe et c’est reparti pour la montée vers le sommet du Mt Carpiagne via les crêtes.

Il nous faut bien 3 secondes avec Josette pour décider à l’unanimité de faire demi tour et redescendre dans les vallons. Peuchère, on a peur de rien, mais faire les 4 km de crête (jusqu’à la croix de St Marcel) à 4 pattes pour se protéger des bourrasques, on est un peu trop vieux pour ça.

Direction, la sources des Eaux Vives, qui n’a de vive que son nom, car tout est à sec, et là, à l’abri du mistral, nous pouvons manger tranquillement et prendre tout notre temps car il ne reste plus que la descente par le vallon de la Barasse. Descente qu’il faut éviter par grande chaleur et risque d’incendie, car c’est un super piège, pendant presque 2 km, on longe, dans la garrigue, le fond du vallon par un sentier qui la plupart du temps n’est large que d’à peine 50cm sans possibilité de s’en extraire (attention short interdit), on se croirait presque dans le maquis corse.

Vers la bas du vallon, nous retrouvons notre itinéraire de montée, et nous pouvons nous laisser couler tranquillement jusqu’au parking. Tranquillement ou presque car arrivés au stand de tir, la police est à l’entraînement avec des tirs en rafale, on comprend pourquoi on ne voit pas d’oiseau dans les parages.

Voilà, une 3G qui c’est transformée en 2G, 500m de dénivelé pour un peu plus de 10km, faute à ce maudit mistral. Mais, cela n’est que partie remise.

Michel C.

Photos : Malheureusement, nos photographes habituelles n’étaient pas là, j’ai donc fait avec les moyens du bord.